George Enescu est sans doute l’un des musiciens les plus extraordinaires que j’aie rencontrés dans ma vie avec Béla Bartók.
« Ces paroles ont été prononcées par Lord Yehudi Menuhin devant la porte de sa cabine à bord du Mermoz lorsque je l’ai rencontré il y a plus de 25 ans. Je me souviens qu’à l’évocation du nom de George Enescu, Menuhin avait presque de nouveau l’air de l’enfant prodige qu’il avait été plus de 70 ans auparavant. Ses yeux brillaient d’admiration et de reconnaissance pour celui qui fut son maître. Enescu fut en effet un astre qui traversa le siècle entre ses racines roumaines et la France son pays d’adoption. Camarade de classe de Ravel en cours d’écriture au Conservatoire de Paris et ardent défenseur du Poème de Chausson, Enescu est le symbole du musicien humaniste. » David Grimal
Son Caprice Roumain achevé par Cornel Tåranu est sans doute son chef-d’œuvre méconnu qui s’inscrit de manière singulière dans l’histoire des concertos pour violon. Il est entouré dans ce disque du Tzigane de Ravel et du Poème de Chausson pour un portrait tout en métissage de l’amour franco-roumain.